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A la suite d’un orage, Bijou le petit caillou quitte son rocher et part à la découverte du monde. Porté par la source, la rivière, le fleuve, il arrive jusqu’à la mer. Que de merveilles ! Une histoire tendre et émouvante avec musiques, chansons, bruitages … qui nous plonge dans l’univers secret de l’eau. Ce conte est suivi d’un commentaire pédagogique.
Titres du CD : 1. Le voyage d’un caillou (conte musical) – 2. Léna raconte au torrent (conte pédagogique) – 3. Les petits cailloux (chanson) – 4. Petit Bijou (chanson)
Livret 8 pages avec paroles et partitions des chansons – Playbacks inclus
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Texte du conte : Anny Versini
Paroles, musiques et orchestrations : Anny et Jean-Marc Versini
Première partie : L’orage
Il était une fois un petit caillou. Il était blanc argenté et brillait au soleil comme un véritable bijou. C’est pourquoi on l’appelait Petit Bijou.
Il était né dans la montagne, près du Grand Glacier qui recouvre l’ancien volcan. Sa maman était un gros rocher blanc qui s’appelait Roca. Petit Bijou avait beaucoup de frères et sœurs et tout plein de petits cousins. Oui, car à chaque printemps, sur les bords du Grand Glacier, les petits cailloux naissent par milliers.
Un jour un violent orage éclata dans la montagne.
Le tonnerre grondait très fort et des éclairs traversaient le ciel.
Petit Bijou : Au secours ! Maman ! J’ai peur !
Tout à coup, dans un grand éclair blanc Petit Bijou fut arraché à la montagne.
Petit Bijou se retrouva tout en bas du glacier à quelques millimètres d’un précipice.
Petit Bijou : Maman ! … Où es tu ? … Maman ! …
Le torrent : Bonjour, pourquoi pleures tu ?
Petit Bijou s’approcha du bord, et aperçut tout en bas, de l’eau claire et limpide qui jaillissait, juste en dessous du glacier.
Petit Bijou : Mais, qui es tu ?
Le torrent : Tu ne me connais pas ? Je suis le Torrent du Grand Glacier. Je suis né ici, c’est ma source. Mais je ne reste pas là moi, je suis un grand voyageur. A peine sorti du glacier, je dévale la pente, puis je traverse la forêt pour arriver aux prairies vertes. Tu vois là bas, regarde, au bout de la Vallée Blanche ?
Oubliant sa peur, Petit Bijou regarda en bas du précipice. Il aperçut très loin dans le vert de la prairie, une petite trace bleue qui serpentait, puis se perdait à l’horizon.
Petit Bijou : Oh ! Comme tu vas loin !
Le torrent : Oh ! Mais là ce n’est rien ! Si tu savais ! Je vais encore beaucoup plus loin. Après la prairie, je rencontre un autre torrent. Avec lui je deviens encore plus puissant. Puis je me mêle à une rivière, et encore plus loin je me jette dans le grand Rhône, un fleuve énorme qui m’emmène jusqu’à la mer.
Petit Bijou : La mer ! Qu’est ce que c’est ?
Le torrent : Oh la mer ! Si tu ne la connais pas, il faut voir ça. C’est merveilleux. C’est tout bleu, avec des vagues immenses. Si tu veux, je peux t’emmener. Toi aussi tu peux voyager. Il suffit de te jeter à l’eau et de te laisser porter.
Petit Bijou : Me jeter à l’eau ? Mais je ne veux pas quitter la montagne ! Qu’est ce que je ferais sans mes amis ?
Le torrent : Mais saute je te dis ! Si tu veux je serai ton ami. Allez, viens, nous allons visiter le monde !
Petit Bijou hésita quelques instants, puis il ferma les yeux, et se jeta dans l’eau claire en bas du glacier.
Un merveilleux voyage commençait pour lui.
Deuxième partie : De la source à la mer
Petit Bijou apprit beaucoup de choses avec le Torrent du Grand Glacier. Il vit de tout près les herbes folles, les oiseaux, les grands arbres de la forêt, et même les humains, ces grands animaux sur deux pattes qui courent toujours pour aller nulle part ! Mais il ne leur parla pas. Il était encore un peu timide.
Après des jours et des jours de voyage grisant, Petit Bijou arriva enfin à la grande Mer Bleue.
Le fleuve : Eh bien voilà ! Ici se termine mon voyage ! Nous allons devoir nous séparer Petit Bijou.
Petit Bijou : Oh non ! Ne me quitte pas, j’étais si bien avec toi !
Le fleuve : Moi aussi ! Mais si tu veux voir le monde, il ne faut pas rester là. Allez, adieu, et bonne chance !
A ces mots, une grande vague bleue emporta Petit Bijou très loin dans la mer. Au sommet de la vague, il revit une dernière fois le grand estuaire du fleuve, puis la terre disparut. Mais au-dessous de lui c’était une merveille. Petit Bijou flottait dans une immensité remplie de trésors.
Il voyagea ainsi pendant très longtemps, au gré des flots, découvrant tous les secrets de la mer. Des poissons de toutes les couleurs, des grottes sous marines, des forêts d’algues bleues, des barrières de corail, et même des épaves de bateaux ! C’était le bonheur.
Puis un jour, la mer se déchaîna. Le vent hurlait et Petit Bijou avait très peur. Ce vacarme lui rappelait le gros orage qui l’avait arraché jadis à la montagne.
Petit Bijou fut ballotté ainsi pendant des heures, puis une énorme vague l’emporta et le jeta sur une plage de sable fin.
A bout de souffle, il s’endormit.
Troisième partie : Le château de sable
Un enfant : Eh ! Viens voir le joli caillou ! Il est tout blanc ! T’as vu comme il brille !
Petit Bijou sursauta. Il ouvrit les yeux. Le soleil brillait haut dans le ciel. Il n’y avait plus de tempête, et sur l’immense plage de sable fin, les humains étaient là, tous serrés comme des sardines en train de se faire griller au soleil.
Petit Bijou fut emporté. Pendant quelques instants, il sentit la chaleur d’une petite main d’enfant, et des yeux tendres qui le regardaient. Pour la première fois de sa vie, il éprouvait un sentiment étrange et très fort. C’était si agréable de se sentir admiré et de briller pour quelqu’un.
Un enfant : Allez viens, on va le mettre au sommet de notre château. Il est super !
Petit Bijou fut délicatement installé au sommet d’un beau château de sable. De là, il voyait toute la plage. Quelle vue ! Ceci n’avait rien à voir, bien sûr, avec la magnifique vue qu’il avait autrefois au sommet du Grand glacier. Mais quand même, il se sentait heureux, le cœur chaud, admiré et entouré par des centaines d’enfants rieurs.
L’après midi se passa agréablement. Petit Bijou commençait à aimer ces petits d’hommes. Ils étaient très drôles et ils babillaient toujours. Ces gazouillis ressemblaient au doux murmure de la petite source qui l’avait emporté dans la montagne. Que de souvenirs !
Petit Bijou repensait au Grand Glacier, à sa brave maman Roca, à ses frères et sœurs, à ses cousins …
Plongé dans ses souvenirs, il ne s’aperçut même pas que la plage devenait déserte. Le soir tombait, et tous les humains avaient disparu. Décidément tous ses amis lui échappaient. Petit Bijou était à nouveau seul et triste.
Petit Bijou : Hou hou ! Où êtes vous ? Y a quelqu’un ? Répondez moi !
La marée : Ne te lamente pas, j’arrive. Encore quelques minutes et je suis à toi !
Petit Bijou se retourna brusquement. Il s’aperçut que la mer était tout près de lui, alors qu’elle était si loin dans l’après-midi. Elle se rapprochait de plus en plus.
Petit Bijou : Mais où vas tu ?
La marée : Je viens te chercher. Tous les soirs à cette heure-ci, je viens chercher tous les petits cailloux en détresse pour les rendre à la mer. C’est comme ça depuis la nuit des temps, je n’y peux rien. C’est la loi des marées. Je monte et je descends à longueur de temps, comme un ascenseur. C’est rigolo, non ? Attends, encore un petit effort ! Voilà, j’arrive !
En quelques secondes, le beau château de sable fut anéanti. Petit Bijou dégringola de sa tour et fut emporté par les petites vagues de la marée.
Petit Bijou : Merci Madame la Marée !
La marée : Oh! Pas de quoi, J’ai fait mon travail, rien de plus. Allez, bon voyage, et peut être à bientôt !
Quatrième partie : Perly
Les années passèrent. Petit Bijou insouciant voyageait dans la grande mer bleue et vivait sa vie pleinement.
Un jour qu’il se reposait à fleur d’eau sur un gros rocher, il fut réveillé par une petite voix fluette.
Perly : Bonjour petit grain de sable !
Petit Bijou se retourna mais ne vit personne aux alentours, sinon quelques cailloux de ci de là sur le rocher.
Perly : Bonjour petit grain de sable !
Petit Bijou : Mais, je ne suis pas un grain de sable ! Je suis Bijou, le petit caillou !
Perly : Bijou, caillou ! Et pourquoi pas hibou, chou, genou ! Tu es minuscule et dans quelques temps tu ne seras rien de plus qu’un tout petit grain de sable insignifiant, semblable à des milliards de petits grains de sable, tous identiques.
Petit Bijou ne pouvait supporter une telle injure. Il regarda encore, et aperçut quelque chose de bizarre tout près de lui. C’était une sorte de gros caillou gris qui remuait légèrement et s’entrouvrait de temps en temps.
Petit Bijou : Un grain de sable ? Moi ?
Perly : Mais regarde-toi. A force de voyager, tu t’es usé. Tu brilles encore, mais tu es vraiment trop petit. Si tu veux, je peux t’aider à reprendre forme.
C’était vrai. Petit Bijou avait beaucoup maigri pendant ses voyages. Encore quelques temps et il ne serait plus rien.
Petit Bijou : Mais je ne veux pas disparaître !
Perly : Mais ne pleures pas comme ça ! Puisque je dis que je peux t’aider !
Petit Bijou : Tu ne peux rien faire pour moi. Tu n’es qu’un vulgaire caillou bosselé !
Perly : Je regrette ! Je ne suis pas un caillou bosselé. Je m’appelle Perly. Je suis une huître perlière. Si tu veux je peux te faire grossir, et t’aider à retrouver une belle couleur de nacre. Tu seras cent fois plus beau qu’avant, comme un diamant.
Petit Bijou sentit Perly s’approcher tout près de lui. Un souffle très doux comme une respiration l’envahit. Tout en confiance, là, bien à l’abri, il s’endormit profondément.
Cinquième partie : Retour à la montagne
Combien de temps Petit Bijou resta t il ainsi avec Perly ? Personne ne le saura jamais. Tout ce que l’on sait, c’est qu’on le retrouva un jour dans un écrin de soie pourpre. Au fil des années, Perly l’avait transformé en une magnifique perle de nacre blanche, puis elle lui avait rendu sa liberté.
Petit Bijou vivait maintenant chez les humains. Il appartenait à une jeune fille qui s’appelait Léna. Elle était belle, riche, et ne se séparait jamais de son Petit Bijou. Quand elle sortait, elle l’accrochait autour de son cou. Ainsi, Petit Bijou parcourut la terre entière. Traversant les mers et les continents, il visita beaucoup de pays.
Un jour, pendant un voyage en avion, il fut bouleversé. Il survola la Vallée Blanche et crut reconnaître le Grand Glacier où il était né. Il pensa à sa bonne maman Roca, et à tous les siens. Comme il aurait aimé les emmener dans toutes ces aventures !
Il y pensa si fort, que son vœu fut exaucé. Quelques jours plus tard, Léna fit une excursion dans les montagnes de la Vallée Blanche. Et allez savoir comment, Petit Bijou se retrouva comme par miracle sur le Grand Glacier où il était né. Léna l’avait rendu à la montagne qu’il voulait tant revoir.
Il raconta partout dans la Vallée Blanche que le monde était beau, et qu’il ne fallait pas avoir peur de le visiter. C’était si simple. Il suffisait de fermer les yeux, d’écouter le murmure de la petite source et de se jeter à l’eau !
Tous les petits cailloux de la montagne l’écoutèrent. C’est pourquoi l’on trouve aujourd’hui de par le monde tellement de petits cailloux qui se promènent.
Et si un jour, par hasard, vous en rencontrez un de couleur nacre au bord d’une rivière, arrêtez vous. Prenez le doucement dans votre main et demandez-lui de vous raconter son histoire. Ce sera peut être Petit Bijou, ou l’un des siens !
FIN
Conte extrait du CD : Bijou le petit caillou – MAR 445525
Copyright : Marmottes Productions
Propriété des auteurs
Anny et Jean-Marc Versini
49, Rue du plateau, 92350 Le Plessis Robinson – France
www.versini.com
contact@versini.com
Texte du conte : Anny Versini
Paroles, musiques et orchestrations : Anny et Jean-Marc Versini
Léna : Bonjour, je m’appelle Léna. Je suis la jeune fille qui a rendu Petit Bijou à la montagne.
Le torrent : Ah ! Bonjour ! Et moi je suis le torrent du Grand Glacier.
Léna : Oui je sais, je vous connais ! Petit Bijou m’a si souvent parlé de vous.
Le torrent : Mais, au fait, à propos de Petit Bijou. Je me suis toujours demandé d’où il venait. Et d’où viennent aussi les milliers de petits cailloux que j’emmène avec moi dans la vallée. Ils ne tombent quand même pas du ciel !
Léna : Mais si, justement, certains tombent du ciel ! Mais ils sont très très rares. Vous en avez entendu parler, ce sont les météorites, ceux qui voyagent dans le ciel. Ces cailloux-là sont très peu nombreux à arriver jusqu’à la terre. Oui, car dans leur chute, la plupart brûlent et se consument dans l’atmosphère. Tenez, regardez donc le ciel par une belle nuit d’été.
Si vous êtes patient, vous verrez de temps en temps une furtive étoile traverser le ciel comme un éclair. Et oui, nos belles étoiles filantes sont des petits cailloux de l’espace qui viennent nous rendre visite !
Le torrent : Oui, d’accord. Mais revenons sur notre planète. A part ceux qui tombent du ciel, d’où viennent les autres cailloux ?
Léna : Et bien certains font l’inverse. Ils remontent du cœur de la terre, et jaillissent des volcans lors des éruptions.
Quand un volcan se réveille, il se produit parfois d’énormes explosions qui projettent des gaz, des cendres et des cailloux très haut dans le ciel. Ces cailloux retombent et s’entassent sur les pentes du volcan. Ce sont des pierres volcaniques. Et à force de cracher des cailloux, le volcan devient une montagne.
Le torrent : Mais enfin, toutes les montagnes ne sont pas nées des volcans !
Léna : C’est juste ! Certaines sont nées par déformation de la croûte terrestre. Le sol s’est soulevé très lentement pendant des millions d’années, formant des chaînes de montagnes.
Le torrent : Oui, mais ceci ne m’explique toujours pas pourquoi tant de petits cailloux dégringolent tous les jours de la montagne.
Léna : Ah ! Ça, c’est une autre histoire ! Quelle que soit leur origine, toutes les montagnes s’usent.
Le torrent : Les montagnes s’usent ?
Léna : Bien sûr ! Elles s’émoussent, se cassent, s’effritent, se creusent. Les cailloux sont en quelque sorte des petits bouts de montagne qui s’évadent !
Le torrent : Mais qui donc s’amuse ainsi à dégrader les montagnes ? Y aurait il là haut un apprenti sorcier qui passe son temps à râper, casser, creuser ?
Léna : Eh bien oui, il y en a même plusieurs, et ils sont partout sur la terre. Ces apprentis sont les intempéries : la pluie, le vent, les orages, mais surtout le gel.
Pendant toute l’année, l’eau de pluie s’infiltre dans les petites fentes des rochers. Puis, l’hiver, quand il fait très froid, cette eau gèle. Elle durcit, prend alors un peu plus de place, et fait éclater des petits bouts de rochers. Au moindre petit vent, ou quand l’eau ruisselle, les cailloux se détachent et tombent. Parfois dans la montagne il y a de grosses chutes de pierres ou des glissements de terrain. Tous les cailloux dégringolent alors, et s’accumulent en bas des pentes. Ce sont des éboulis.
Le torrent : Et le grand glacier, là haut ! Savez vous d’où il vient ?
Léna : Ah, le grand glacier ! Rien à voir avec le Grand Glacier de la place du village, vous savez, ce bar où l’on consomme d’excellentes glaces à la fraise, à la vanille, au chocolat, … !
En haute montagne, il n’y a pas de bar, et les glaces ne se fabriquent pas tout à fait de la même façon ! Voici la recette :
Vous connaissez les flocons de neige ! Ce sont des petites gouttes d’eau gelée qui tombent en hiver sous forme de beaux cristaux blancs. En montagne il neige beaucoup, c’est pourquoi les hauts sommets sont toujours couverts de neige. Là, on dit que les neiges sont éternelles, car elles ne fondent pas. Très lentement, cette neige glisse le long des pentes comme sur un toboggan, et s’accumule dans les creux. Elle se tasse, se comprime, et au cours du temps elle se transforme en glace. C’est ainsi que se forment les grands glaciers. Certains mesurent plusieurs dizaines de kilomètres de long. Vous voyez, rien à voir avec nos petits cornets de glace ! Tout comme les neiges éternelles, les glaciers semblent immobiles. En fait, ils se déplacent. Tandis que les neiges s’accumulent chaque année sur leur surface, ils descendent très lentement dans la vallée et fondent progressivement.
Ainsi au printemps une partie du glacier se transforme en eau donnant naissance à des petites sources. C’est une de ces sources qui est à l’origine de votre existence mon cher torrent !
Le torrent : Et la suite je la connais. Je rencontre d’autres torrents, je deviens rivière dans la plaine, et enfin je me mêle au grand fleuve qui emmène tout son petit monde vers la mer.
Léna : Depuis la montagne jusqu’à la mer ! Quel voyage ! Imaginez le chemin que peut faire un tout petit flocon de neige, tombé un jour au sommet de la montagne. S’il fallait le retrouver, où irions nous le chercher !
Le torrent : Dans la mer ! Ce serait une minuscule goutte d’eau dans la mer !
Léna : S’il ne s’est pas perdu en route !
Le torrent : Mais, dites-moi. Puisque vous savez tant de choses, une question me préoccupe. Comment se fait il que le niveau de la mer change ainsi dans la journée. A midi elle est très basse, et le soir elle remonte. Y aurait il quelque part un géant qui boit l’eau le matin, puis qui ouvre les robinets le soir pour la remplir ?
Léna : Non, personne ne boit l’eau de la mer. C’est la marée qui fait avancer et reculer la mer. Et la grande responsable, c’est la Lune, un personnage qui joue un rôle très important dans notre vie.
Depuis toujours, la lune attire irrésistiblement la mer. Peut être encore une vieille histoire d’amour. La nature est si sentimentale ! Quoi qu’il en soit, quand la Lune est là, la mer ne résiste pas. Elle se gonfle, se déforme, se tend vers la Lune, comme pour la rejoindre. Des masses d’eau se précipitent donc dans sa direction. Au voisinage des côtes, le niveau de la mer monte, envahissant les plages sur parfois plusieurs centaines de mètres.
Seulement voilà, la Lune ne reste pas en place, et de plus, la terre tourne sur elle même, ce qui complique bien les choses. A peine arrivées à un endroit, ces masses d’eau doivent repartir dans l’autre direction car la Lune est déjà de l’autre côté de la terre. Quel malin petit jeu de cache cache! Ainsi, la mer n’arrête pas de faire la navette d’un bout à l’autre de l’océan, toujours à la recherche de son croissant de Lune. Et ceci depuis la nuit des temps !
Le torrent : Quelle patience ! Vraiment il se passe de drôles de choses dans la mer. C’est comme l’histoire de Perly. Comment une huître peut elle transformer un petit grain de sable en une magnifique perle.
Léna : Oh, mais Dame Nature est capable de faire bien d’autres choses encore. Pour l’huître Perly, il faut savoir que certains mollusques fabriquent à l’intérieur de leur coquille, une substance aux beaux reflets blancs. C’est de la nacre. Une jolie façon de tapisser l’intérieur de sa maison ! Parfois lorsqu’un étranger s’introduit dans la maison de l’huître, par exemple un petit grain de sable, l’huître l’accapare et l’enrobe progressivement de nacre. En quelque sorte, elle habille son invité pour qu’il soit en harmonie avec sa tapisserie ! Au bout de plusieurs années, notre petit grain de sable est devenu une belle perle de nacre blanche. Comme mon Petit Bijou! Et oui, je pense si souvent à lui ! Je me demande bien où il peut être en ce moment.
Le torrent : Mais ne soyez pas si triste. Il est certainement très heureux là où il est. Mais revenons un peu à nos cours d’eau. Depuis toujours, l’eau descend des montagnes pour arriver jusqu’à la mer. Mais à force, comment se fait il que la mer ne déborde pas ? Et comment se fait il qu’il y ait encore de l’eau dans le ciel pour arroser nos montagnes ?
Léna : Très simple ! Là encore Dame Nature a tout prévu. Elle a inventé un système astucieux pour pomper l’eau des océans et remplir les réservoirs du ciel. Cette pompe à eau est le soleil.
En chauffant les mers, il transforme une partie de l’eau en de minuscules gouttelettes qui s’échappent dans l’air. L’eau s’évapore pour former les nuages. Emportés par les vents, ces nuages regagnent les montagnes, se transforment en gouttes d’eau et retombent en pluie ou en neige. Voilà, nous retrouvons notre petit flocon de neige, le glacier, les cours d’eau, la mer, et à nouveau les nuages. C’est l’éternel cycle de l’eau.
Le torrent : Cà alors ! Elle nous étonnera toujours cette Dame Nature !
Léna : Et oui, que serions nous sans elle !
Le torrent : Bon, allez, il faut que je vous quitte maintenant. J’ai encore tant de chemin à faire! Allez, au revoir, et peut être à bientôt !
Léna : Qui sait ! Peut être dans une prochaine histoire ! Au revoir !
FIN
Conte extrait du CD : Bijou le petit caillou – MAR 445525
Copyright : Marmottes Productions
Propriété des auteurs
Anny et Jean-Marc Versini
49, Rue du plateau, 92350 Le Plessis Robinson – France
www.versini.com
contact@versini.com
1. Du plus petit au plus gros
Ils descendent les cours d’eau
Pour aller un peu partout
Les petits cailloux
Ils voudraient nous raconter
Tous les secrets du passé
Ils sont plein de rêves fous
Les petits cailloux
2. Quand ils ne sont pas contents
Ils jaillissent des volcans
Ce sont de vrais casse-cous
Les petits cailloux
Mais parfois pour rigoler
Ils préfèrent dégringoler
On a l’impression qu’ils jouent
Les petits cailloux
3. Ils ne sont jamais méchants
Mais taquinent les enfants
Egratignant les genoux
Les petits cailloux
Ils ne naissent pas dans les choux
Mais se cachent dans les trous
On les prend pour des joujoux
Les petits cailloux
4. Certains tournent dans le ciel
On dit qu’ils sont éternels
Parfois ils tombent chez nous
Les petits cailloux
Ils voyagent sur les comètes
Sur la lune et les planètes
Ils sont plus filous que nous
Les petits cailloux
Chanson extraite du CD : Bijou le petit caillou – MAR 445525
Copyright : Marmottes Productions
Propriété des auteurs
Anny et Jean-Marc Versini
49, Rue du plateau, 92350 Le Plessis Robinson – France
www.versini.com
contact@versini.com
R. Je suis un petit caillou
Pour vous je n’suis rien du tout
Mais je fais bien des jaloux
On m’appelle Petit Bijou
1. Je suis né
Il y a longtemps
J’ai voyagé
Dans le temps
Transporté
Par le torrent
J’ai quitté
Le grand volcan
2. J’ai suivi
L’eau de la rivière
Pour arriver
A la mer
Les marées
Et les courants
M’ont guidé
Vers les enfants
3. Caressé
Par les vagues bleues
J’ai passé des
Jours heureux
Je me suis
Fait des amis
Et j’ai vu
Bien du pays
Chanson extraite du CD : Bijou le petit caillou – MAR 445525
Copyright : Marmottes Productions
Propriété des auteurs
Anny et Jean-Marc Versini
49, Rue du plateau, 92350 Le Plessis Robinson – France
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